Πέμπτη 21 Νοεμβρίου 2024

Poème Amar Benhamouche

 



Né en 1985, à Akbou en Kabylie, Amar BENHAMOUCHE estPsycbologue de formation, auteur d'articles de presse, poète et militant associatif.
Il est secrétairegénéral de l'association Apulivre et membre de la direction collégiale de la quatrième édition du festival de la poésie « La Tour Poétique ».



لستمواطنا

فيمعطفيالطويلالذييرافقني...

حينأجلسلأحتسيقهوتيبجانبالمحطة،

بينزحمةالمارةمنالمواطنين،

حينافكرفيزرقةعيونهاالمتوسطيةالتيإمتصتنيكاطلانطس",

حينأقرأ "بابلونيرودا", واغرقبينسطورنصوصه

لماأعملكيلايكونإسميبينالعاطلين

وآخذعطلةكياستريحمنإرهاقفراغيقتلني

لماأدفعمالماستهلكه,

وأشاهدعرضمسرحية "لاندفع! لاندفع!" لداريوفو

علىخشبةمسرحالفقراء

حيثالوجوهأقنعةفيتراجيدياإنسانية,

وحيناكونحبيسسيناريومكتوب

وكانالحياةإختارتليدورا.

بعدهاحينينزلالستار,

أبقىللحظةمعلقافيأفكاريالمتراكمة...المتشابكة

أخترقحدودالزمانوالمكان

أنزلعاريابينضجرالحروب

وسطاللامبالاةمنموتالأبرياء.

لأصرخبعدها :

لنأشتريحريتي!

لنأشتريكرامتي!

لنأبيعشرفي !

لنأبيعقضيتي!

وأتقدمنحوالمحطة،

لأعلناننيلستمواطنا

أنافقطعابرسبيل...

وأختارأنأموتهناك...

حيثالعابرونمندونعيون

أعمربنحموش

🌼

je ne suis pas citoyen.

Dans mon long manteau long qui m'accompagne...

Quand je m'assois, buvant mon café, face à la gare parmi la foule de piétons,

Quand je pense à tes yeux de Méditerranée bleue, qui m'absorbent comme l'Atlantide

Quand je lis Pablo Neruda, noyé entre chaque vers de ses poèmes,

Quand je travaille pour que mon nom ne figure pas au chômage,

Quand je prends des vacances pour survivre à l'épuisement d'un vide qui me tue,

Quand je paie ce que je ne consomme pas,

Quand je vois la pièce de théâtre de Dario Fo : On ne paie pas ! On ne paie pas !

Sur la scène du théâtre des pauvres,

Où les visages sont les masques d'une tragédie humaine,

Moi, je reste coincé là -dans le scénario- comme si la vie m'avait choisi un rôle.

Quand le rideau du monde tombe,

Je reste seul

isolé un moment dans le cumul enchevetré de mes pensées.

Je pénètre l'unité du temps et de l'espace pour descendre nu parmi la lassitude des guerres,

Et l’indifférence face à la mort des innocents.

Je sors et je crie:

Je n'achète pas ma liberté !

Je n'achète pas ma dignité !

Je ne vends pas mon honneur !

Je ne vends pas ma cause !

Je marche vers la gare,

Pour déclarer que je ne suis pas citoyen.

Je ne suis que passant...

Et je choisis de mourir là-bas...devant la gare

Où les passants n'ont pas d' yeux.

Amar BENHAMOUCHE











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